Le Sapin

Du 2 au 11 janvier

Du 5 au 14 juillet

D’une beauté sévère et froide, le sapin, cependant, aime les parures et les bijoux qu’il porte avec une grande dignité. Il aime encore les lumières tamisées, les parfums, les vieilles demeures… et les enterrements de première classe.


Bien que traînant parfois une maladie chronique, il vit très vieux, en faisant résolument mentir l’expression triviale :  » Ça sent le sapin !  » Difficile à vivre et capricieux, le sapin reste solitaire même au milieu de la foule. Égoïste, il a fâcheusement tendance à ne penser qu’à lui. 

Peu influençable, il ne donne que rarement son opinion, d’ailleurs, il n’est pas bavard, pas gai non plus. Pourtant, il est ambitieux, Il veut réussir, le sapin !

En amour, le sapin n’est jamais content. C’est un acariâtre. Il veut tout recevoir et donner le moins possible, il y réussit quelquefois. Malheureusement pour lui, il lui arrive d’aimer passionnément et son univers s’écroule. Voilà notre sapin transforme en torche vivante. Excessif, il n’y a pas de limite à son amour.

Exceptionnellement intelligent, le sapin à l’esprit d’analyse et du goût pour les études. Mais ses réussites scolaires ne sont pas toujours récompensées par une réussite matérielle. Il arrive même qu’il exerce un métier qui n’ait aucun rapport avec ses goûts et ses diplômes.

C’est un scrupuleux, un consciencieux, un…  » bûcheur  » (peut-être peut-on trouver là l’origine des bûches de Noël…). Ce n’est pas un « petit marrant ».

Le sapin a souvent des ennuis, il les aime bien les ennuis : Il les attire, il les appelle, il se vautre dedans avec délice. Les difficultés les vôtres et les siennes – c’est son domaine.

On le trouve sublime. Il l’est. Vous pouvez compter aveuglément sur lui, quoi qu’il arrive. Il garde toujours la foi et l’espérance, car très mystique.

Il a choisi de pleurer dans ce monde pour gagner – pour l’éternité – une place de choix dans l’autre…