Le Bouleau – Un Créateur

Solstice d’été 24 juin

Le bouleau est fin, racé, vif, aérien, élégant.
Décoratif et peu encombrant, sa compagnie est très recherchée.
Il est si agréable à fréquenter !


Ce n’est pas lui qui abusera d’une situation. Ce n’est pas lui qui déséquilibrera votre budget par un repas trop copieux. Il est sobre le bouleau, et un peu puritain. Il n’est pas de ceux et de celles  » qui aime à rire, qui aime à boire, qui aime à chanter comme nous !  » Sa bête noire est la vulgarité. La bonne chère est le dernier de ses soucis. Il n’hésite pas à mettre de l’eau dans les vins cachetés.

Le bouleau, pourtant, est dénué de snobisme. Il aimerait vivre à la campagne, mais il s’accommode de tout si on le laisse travailler en paix. Car, ne vous fiez pas à son apparente fragilité. Le bouleau est un bourreau de travail (de là peut-être l’origine du mot argot boulot : travail).

Le bouleau n’est pas un amoureux passionné. Mais sentimental à ses heures perdues (qui sont rares) et fidèle : il rend son conjoint heureux. Il se marie souvent par… distraction, mais il ne le regrette que dans les cas extrêmes.

L’intelligence du bouleau est immense. Il peut tout imaginer, tout inventer. C’est un créateur. Son esprit de synthèse, son imagination, sa force créatrice, ajoutés à sa puissance de travail pourraient lui ouvrir toutes les portes. Il peut entreprendre n’importe quoi et réussir, surtout dans le domaine artistique. Une seule faille : il n’est pas sociable et ne sait pas faire le joli cœur. La fréquentation du monde influent n’est pas son affaire.

Le bouleau sera heureux. Les plaisirs de l’esprit ne lui seront jamais refusés. Qu’est-ce qu’il demande en somme ? Une chaumière, un cœur… et une bonne bibliothèque. Ce créateur crée avec plaisir, il n’est même pas ambitieux.

Il parvient parfois à le paraître car il a le sens du sacrifice.

Très strict en ce qui concerne la morale traditionnelle, il ne supporte pas les écarts de conduite et, en vérité, il est peu enclin à sortir du droit chemin, celui qui est tout tracé et imposé par des générations bien pensantes. Très conservateur, il ne supporte pas les idées neuves et le laisser aller : c’est un classique.